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le blog JRI
4 juin 2012

Minettes à LED, bon ou mauvais choix ?

1938-1

Minettes à LED, bon ou mauvais choix ? 

 

L’un des plus gros arguments de vente pour les minettes à led, présente cette technologie comme étant plus économe et utilisable plus de 15 000 heures...

 

Peut être, mais à quel prix ?

 

Rare sont celles qui offrent une qualité de lumière satisfaisante et une T° de couleur normalisée et stabilisée. Sans compter sur le surpoids du à l’électronique embarquée et au dissipateur de chaleur que ce type de produit nécessite. Et aussi le prix, nettement en hausse en rapport des minettes tungstènes.

Globalement, l’analyse des données visuelles des minettes à LED testées, montre que les T° de couleur sont très fluctuantes en fonction des produits et que bien peu s’approchent des normes internationales que sont : 3200°k pour le tungstène et 5600°k pour le daylight. Normes sur lesquelles sont pourtant réglées appareil photo et caméra. De plus, les filtres (ou moyen) de conversions sont assez peu à la hauteur du travail pour leql ils sont normalement fabriqués.

Sans nul doute, la technologie des minettes à LED est un procédé d’avenir, pour autant, je pense qu’ ‘elle a été mise sur le marché, particulièrement professionnel, avec trop de précipitation. Bon nombres de fabricants ont voulu mettre en avant leurs savoir faire dans le domaine des nouvelles technologies à LED, sans véritablement réfléchir aux impératifs de nos métiers. Mais lorsque l’on voit que dans le domaine de l’éclairage, bien peu d’évolution technique a pu exister ces dernières années, on comprend mieux le désir des fabricants de se jeter dans cette bataille avec appétit.

S’il est plus facile en production de passer en format LED, grâce à la post production et aux ingénieurs de la vision pour modifier la qualité colorimétrique de la lumière, en revanche, pour les équipes de reportage ENG, il en va tout autrement. Avec la rapidité d’exécution dont nous devons faire preuve sur le terrain et les changement permanent de type de lumière que nous ne pouvons prévoir, nous devons être « sûr » du matériel que nous utilisons, car souvent dans l’impossibilité de faire un « Blanc », il nous faut donc prendre des décisions d’éclairement entre tungstène et daylight en ayant la certitude de la qualité de lumière que nous aurons. Avoir de tel fluctuation sur la T° de couleur est incompatible avec nos nécessites de travail.

(voir le test complet. cliquez ici)

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